lundi 21 avril 2014

L’importance d’évaluer les habiletés cognitives en développement de carrière (Catherine Gingras)



Finissante à la maîtrise en carriérologie
Université du Québec à Montréal 

Sous la direction de  Julie-Anne Lalonde, chargée de cours (UQÀM)

Diffusion : Louis Cournoyer, professeur (UQÀM)


INTRODUCTION: 

Ce qu’une personne va faire de sa vie est une préoccupation qui est au cœur d’un questionnement auquel chacun sera confronté. Ce sont les années cinquante qui ont popularisé le concept du développement de carrière qui est dorénavant perçu comme un processus qui s’étend tout au long de la vie (Dupont et Pereira-Gonzalez, 1996). Très tôt dans l’existence de l’individu, des réflexions sont portées à cet égard. D’ailleurs, c’est en 1993 que l’Ordre professionnel des conseillers et conseillères d’orientation du Québec[1] a proposé l’idée d’une école orientante, un projet qui intègre l’orientation scolaire et professionnelle aux activités d’apprentissage de l’élève. Dès l’entrée à l’école, celui-ci est déjà sensibilisé au monde du travail. Il est amené à réfléchir à ce qu’il est, ce qu’il aime et ce qu’il est capable de faire.

Professionnel de la carrière, le champ d’exercice du conseiller d’orientation consiste à évaluer la situation de la personne autour de trois dimensions, soit le fonctionnement psychologique, les ressources personnelles et les conditions du milieu (Ordre des conseillers et conseillères d’orientation, 2010). Ces trois dimensions à évaluer sont en relation les unes avec les autres. Du point de vue de Yergeau, Le Corf et Dorceus (2012), l’évaluation des habiletés cognitives est un acte professionnel qui devrait, d’emblée, faire l’objet d’une attention particulière de la part des professionnels de l’orientation. Sur ce point, ces auteurs soulèvent qu’il a été démontré qu’il existe un lien entre les habiletés cognitives et les performances scolaires et en emploi. De plus, Dorceus (2011) spécifie qu’il n’existe aucune étude portant sur les pratiques évaluatives des habiletés cognitives.

Ceci dit, l’utilisation de tests standardisés est cependant fortement suggérée afin d’amasser de l’information sur les clients de façon objective (Guédon, Savard, Le Corff, et Yergeau, 2011). Bien que cette façon de procéder soit la plus fréquente et la plus fiable, il est également possible d’évaluer subjectivement les facultés intellectuelles à partir d’observations. En raison du cadre qu’apporte la Loi 21 et du rôle qu’occupe l’évaluation du fonctionnement psychologique dans les tâches des conseillers d’orientation, il est pertinent de s’attarder à l’importance de l’évaluation des habiletés cognitives dans la pratique de ces professionnels. Pour ce faire, il sera d’abord question de définir les activités réservées aux conseillers d’orientation ainsi que le concept d’habiletés cognitives. Par la suite, un examen du facteur g, de l’intelligence fluide, de l’intelligence cristallisée et des intelligences multiples sera abordé. Pour terminer, l’évaluation par les tests et l’évaluation par l’observation et la déduction seront présentées.


POUR OBTENIR UNE COPIE PDF DU DOCUMENT, veuillez communiquez avec Louis Cournoyer sur son adresse courriel:  cournoyer.louis@uqam.ca 

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[1] Depuis 2010, l’Ordre professionnel des conseillers et conseillères d’orientation du Québec (OPCCOQ) est devenu l’Ordre des conseillers et conseillères d’orientation du Québec (OCCOQ).


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