Finissante à la maîtrise en carriérologie
Université du Québec à Montréal
Sous la direction de Julie-Anne Lalonde, chargée de cours (UQÀM)
Diffusion : Louis Cournoyer, professeur (UQÀM)
INTRODUCTION:
Ce qu’une personne va faire de sa vie est une
préoccupation qui est au cœur d’un questionnement auquel chacun sera confronté.
Ce sont les années cinquante qui ont popularisé le concept du développement de
carrière qui est dorénavant perçu comme un processus qui s’étend tout au long
de la vie (Dupont et Pereira-Gonzalez, 1996). Très tôt dans l’existence de
l’individu, des réflexions sont portées à cet égard. D’ailleurs, c’est en 1993
que l’Ordre professionnel des conseillers et conseillères d’orientation du Québec[1] a
proposé l’idée d’une école orientante, un projet qui intègre l’orientation
scolaire et professionnelle aux activités d’apprentissage de l’élève. Dès
l’entrée à l’école, celui-ci est déjà sensibilisé au monde du travail. Il est
amené à réfléchir à ce qu’il est, ce qu’il aime et ce qu’il est capable de
faire.
Professionnel de la carrière,
le champ d’exercice du conseiller d’orientation consiste à évaluer la situation
de la personne autour de trois dimensions, soit le fonctionnement psychologique,
les ressources personnelles et les conditions du milieu (Ordre des conseillers
et conseillères d’orientation, 2010). Ces trois dimensions à évaluer sont en
relation les unes avec les autres. Du point de vue de Yergeau, Le
Corf et Dorceus (2012),
l’évaluation des habiletés cognitives est un acte professionnel qui devrait, d’emblée,
faire l’objet d’une attention particulière de la part des professionnels de l’orientation.
Sur ce point, ces auteurs soulèvent qu’il a été
démontré qu’il existe un lien entre les habiletés cognitives et les
performances scolaires et en emploi. De plus, Dorceus (2011) spécifie qu’il
n’existe aucune étude portant sur les pratiques évaluatives des habiletés
cognitives.
Ceci dit, l’utilisation de
tests standardisés est cependant fortement suggérée afin d’amasser de
l’information sur les clients de façon objective (Guédon, Savard, Le Corff, et
Yergeau, 2011). Bien que cette façon de procéder soit la plus fréquente et la
plus fiable, il est également possible d’évaluer subjectivement les facultés
intellectuelles à partir d’observations. En raison du cadre qu’apporte la Loi
21 et du rôle qu’occupe l’évaluation du fonctionnement psychologique dans les
tâches des conseillers d’orientation, il est pertinent de s’attarder à
l’importance de l’évaluation des habiletés cognitives dans la pratique de ces
professionnels. Pour ce
faire, il sera d’abord question de définir les activités réservées aux
conseillers d’orientation ainsi que le concept d’habiletés cognitives. Par la
suite, un examen du facteur g, de l’intelligence fluide, de
l’intelligence cristallisée et des intelligences multiples sera abordé. Pour
terminer, l’évaluation par les tests et l’évaluation par l’observation et la
déduction seront présentées.
Pour consulter le document entier, cliquez sur le titre : L’importance d’évaluer les habiletés cognitives en développement de carrière (Catherine Gingras).
POUR OBTENIR UNE COPIE PDF DU DOCUMENT, veuillez communiquez avec Louis Cournoyer sur son adresse courriel: cournoyer.louis@uqam.ca
IMPORTANT, ESSENTIEL, ÉTHIQUE ... Si vous demandez et obtenez une copie pdf du document, svp respecter par la suite les règles éthiques en matière de respect de la propriété intellectuelle (ex.: citer toujours l'auteure lors de l'utilisation d'extraits du document). Il en va de notre professionnalisme
[1]
Depuis 2010,
l’Ordre professionnel des conseillers et conseillères d’orientation du Québec
(OPCCOQ) est devenu l’Ordre des conseillers et conseillères d’orientation du
Québec (OCCOQ).
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